L'idée me trotte dans la tête depuis une blague avec ma soeur : en partant de chez elle, on se dit qu'on a oublié de parler ou tester tel ou tel bricolage. "On devrait se faire un collier ou une bague avec une ardoise, on noterait ce qu'on doit faire".

Voilà qui est fait !

Je vous avais déjà montré mes rondelles de bois ? Une branche, des petites tranches à la scie, un ponçage minutieux et c'est une merveille de douceur que je cherchais comment porter en bijou.

Alors j'ai mis un peu de peinture ardoise,  ajouté une petite bidouille qui sert de chiffon et pyrogravé l'autre face pour avoir deux endroits et pas d'envers.

Ici c'est la chouette.

Là, des ronds, des traits :

 des volutes (manquent de souplesse, les volutes, faudra se mettre au yoga)

Là, un arbre

 Et on n'oublie pas d'utiliser le côté pense-bête pour rappeler à son entourage que la vie est belle :

Message perso : ma soeur, si tu en veux un ...

Pour mes copines et ma soeur, à qui j'ai annoncé un article qui ne vient toujours pas, les bidouilles du jour pour vous faire partienter. S'il y a des visiteurs autres, c'est du bonus, puisque vous n'attendez rien. ;)

 J'ai de la couture à faire mais je dois commencer par défaire un ourlet dans un jersey qui se perce si on tire trop dessus, c'est dire si j'y vais à reculons.

Alors je procrastine en me donnant l'impression d'être très occupée ailleurs :

  J'ai fait quelques perles de papier. La série orange doit aller avec un cadre que je doit recouvrir depuis ... hum 1 an. C'était un cadeau de père noël secret.

  Deux glands en ficelle et boutons dont j'ai trouvé l'idée sur le blog Home Sweet Homemade... Où je découvre un tuto en recherchant la page à vous montrer. En gros, j'ai procédé comme ça sauf que je n'ai pas pensé à mettre un pince en haut pour retenir les fils le temps de mettre le brin à nouer, ça m'aurait bien aidée.

Et une bricole à terminer : des perchoirs en fil de fer, branches et boîte à oeufs. ça ne se voit pas bien mais il y a deux verts différents.

D'abord, le petit. Il me manque une idée de pendouille, sur l'anneau de gauche. (des idées ?)

Ensuite, celui avec la branche en double. J'ai mis 3 feuilles pour rééquilibrer le perchoir, la branche est courte de ce côté.

Bien entendu, il reste à rajouter l'oiseau. J'hésite encore entre le papier mâché et l'argile qui sèche à l'air mais surtout, je n'ai jamais fait d'oiseau alors je n'arrive pas à me lancer.

Aaaaaaaaaah ! Ben mine de rien, ça occupe, tout ça. Je n'ai même pas eu le temps de me mettre à ma couture (dit-elle en sifflottant).

A la base, une idée géniale trouvée sur le blog Craftzine : un mini pot avec des plantes en guise de pendentif.

Et récemment, l'ampoule de ma machine à coudre qui rend l'âme. Voilà l'occasion de tester ce bricolage qui me fait envie depuis que je l'ai vu (donc en février 2011, mon temps de réaction m'époustoufle).

J'ai testé avec des graines de radis mais ça fait trop de tige et pas assez de feuilles.

J'ai des graines de cresson, de brocoli, de moutarde et de trèfle rouge en stock, je vais voir ce qui conviendrait le mieux et sinon, je mets de la mousse !

Je m'en viens ici protester énergiquement : on nous ment !

Les tutos sur le net, c'est beau, c'est bien fait et ça a toujours l'air facile. Et quand on se lance dans la réalisation, on se rend compte qu'il n'en est rien.

Alors soit je suis dotée d'un orgueil immense qui me fait croire que je peux réussir un truc que je n'ai jamais fait avec autant de facilité qu'un bricoleur expérimenté, soit le tuto fait l'impasse sur les passages difficiles.

Ah ! Vous voyez bien, on nous ment, les passages difficiles sont escamotés pour nous induire en erreur, je ne vois pas d'autre explication.

Dernièrement, j'ai voulu me lancer dans un pot en tissage, comme on en voit souvent. Un tuto s'offre à mes yeux émerveillés, c'est parti !!

Couper un journal en bandes.

J'ai sorti la planche à découper et je t'ai fait ça au cordeau ou presque.

C'est au moment de plier les bandes en 2 puis encore en 2 que j'ai mis de côté le cordeau, ça ne se plie pas où je veux, le journal.

Là, j'ai senti que je partais pour de l'approximatif.

Après, c'était relativement simple, j'ai tissé à plat.

C'est quand on est parti dans le tissage en volume que j'ai transpiré. Pour passer de l'image 1 à l'image 2 du step4. Eux, il n'y a rien entre les deux photos mais moi, j'ai essayé de me faire pousser 2 autres bras ou au moins, 10 doigts à chaque main, à cette étape.

Remarquez, peut-être que j'ai loupé des conseils mais je ne suis pas assez douée en anglais pour suivre le tuto, je ne regarde que les images.

J'ai mis les pinces à linge bien comme il faut et j'ai fait une pause à mi-chantier.

Le temps d'aller récupérer des trombones et de me remettre de mes émotions.

Alors les trombones, en effet c'est mieux, c'est plus léger, ça évite de déséquilibrer le machin qu'on est en train d'essayer de monter et qui saisit le moindre prétexte pour se vautrer sur la table et relachant tout ce qu'on a fait.

Donc j'en suis là :

Pas mal, hein ? ça commence à ressembler à l'objectif, non ?

Bon, la face opposée aura besoin d'une bonne prise en charge mais je vois à peu près mieux où je dois aller.

Il faut juste que je ne défasse pas le côté presque-fini en essayant serrer le tissage de l'autre côté.

Le bord, je voulais le faire droit parce que je n'aime pas les pointes qui dépassent mais j'hésite.

Déjà, quand il faut suivre le tuto, j'ai du mal alors je commence à remettre en question mes compétences, pour ce qui est de l'improvisation.

A suivre.

Et si vous le tentez, montrez-moi comment vous vous en êtes sorti mais ne me dites surtout pas que vous l'avez fait les doigts dans le nez !

Pour répondre aux commentaires sur mon collier tout en récup de jean, voici quelques photos qui, j'espère, vous éclaireront :

Tout d'abord, les fibres. Pour le collier en lui-même, j'ai utilisé des fibres qui se détachent toutes seules quand on déchire le tissu : on fait une petite entaille pour amorcer, on saisit fermement le tissu de part et d'autre de l'entaille et on tiiire ! On fait son Hulk quand on a affaire à du tissu épais mais sinon, on reste souple du mollet, ça se déchire bien.

Et qu'est-ce qu'on voit : des fils au milieu de la déchirure. On les coupe, on fait des ptits noeuds discrets pour obtenir de longs fils et on les crochète. Enfin, rien de compliqué, c'est de la chaînette.

 Euh... pas de photo de la chaînette, j'ai un peu pensé que vous pourriez visualiser ce que c'est. 

On passe au pendentif. Il s'agit tout simplement de perles comme les perles de papier que tous les enfants apprennent à faire à l'école, il paraît. Nan parce que moi, je n'en ai jamais fait et à ma connaissance, mes gamins non plus mais ils ne me disaient pas tout.

Bref, on découpe un triangle, on pose la base la plus étroite sur une pique à brochettes (ou un cure-dents, ou ce que vous voulez) et on enroule. Pas de démo de l'enroulage parce que je n'avais pas assez de mains mais une démo de triangle, si ça peut aider. Rhaaaaaaa c'est pour vous donner une idée des mesures, pas pour me moquer.

 Tiens en prime, je vous montre un triangle en tissu suédois.

 Au final je l'ai recoupé en deux pour obtenir les deux petites perles que vous voyez ci dessous.

Voilà : si la base fait 3 cm, la perle est haute de 3 cm. Pour l'épaisseur, ça dépend du tissu : mon triangle blanc est plus long que celui en jean mais c'est la perle en jean qui est la plus épaisse.

 Voilà, est-ce que ça répond à vos questions ?

Désolée si mes découpes de sagouin vous offensent les yeux mais ça va plus vite et ça marche quand même alors euh... quand j'ai le choix, je sagouine.