Sur une idée que j'ai découverte tout récemment et qui m'a emballée : le badge de Delphine Dupont.

 

J'a voulu copier le modèle et c'est là que les problèmes sont arrivés.

 

Je vous présente d'avance mes excuses pour la qualité des photos, c'est la nuit, ampoules à énonomie d'énergie de brin, appareil peut-être pas exceptionnellement performant ou mal réglé, bref c'est pas ma faute. ;-)

 

Par deux fois, j'ai eu un truc tout chiffonné ! Je ne vous mets qu'une photo mais sachez que j'ai eu deux fois la même chose, à quelques plis près.

 

 

On peut voir le mode d'emploi derrière mais je dois avouer que je ne l'ai pas lu, il n'y avait pas assez de lumière et ma vue n'étant plus ce qu'elle était, je n'ai pas pu déchiffrer les tout petits caractères.

 

Je n'avais plus de papier imprimé pour refaire un badge alors j'ai voulu tout ranger. Et en organisant le fourbi dans le carton, j'ai trouvé une pièce de bon-sang-mais-c'est-bien-sûr !

 

Car en plus des sortes de moules en creux où il faut déposer les pièces du badge, il faut aussi changer la pièce qui va aimanter le couvercle du badge le temps qu'on remplace le moule du dessus par celui du dessous.

 

Vous auriez mis laquelle, vous, avec les moules rectangulaires violets ?

 

 

Oui bon, ce n'est pas la peine de vous moquer, je n'avais pas pensé à regarder le plafond de la cavité. Oui, il y avait bien l'aimant bleu dans l'appareil.

 

Toute contente de moi, je change la pièce et je fais une dernière tentative avec mon papier maintenant tout chiffonné.

 

Crouic crouic, je pousse, je visse, ça claque, je dévisse, je tire, je revisse, ça claque, je dévisse, je tire et ... pleine d'appréhension, je regarde. Yeeeeeeeeeeeeeeees !! JE L'AI !

 

 

 Ah mince, le coin en haut, à droite, ça ne serait pas du plastique qui dépasse ?

 

 

 Eh bien oui. Dessous, c'est un vrai carnage, rien ne tient.

Apprenez que la machine à badge ne fonctionne pas avec du papier torchonné.

 

Bonne année à vous, je retourne à mes essais, c'est pour faire avancer la connaissance. Je serai sachante en 2012.

Tout part d'une idée qui s'impose feuilletant un magazine alors hop, je prends mes vieux boutons en métal, du tissu, des ciseaux et de la fimo liquide.

 

 

Et c'est là que les problèmes ont commencé : le tissu n'épouse pas l'arrondi mais surtout, la fimo liquide, ça coule !

 

Bon, je continue parce que je veux voir le rendu de la pâte cuite. Donc le rendu après cuisson :

 

 

 Euh... Ben oui, dans mon four il n'y a pas de cuisson, il y a juste du cramage, j'avais oublié.

 

Petite anecdote : je déboule sur le balcon avec mon truc crâmé, l'appareil photo à la main et je porte une tenue d'appartement, à savoir un grand t-shirt sur guiboles à l'air.

 

Sauf qu'il y avait les voisins, sur le balcon d'à côté...

 

Alors tant pis, j'ai continué à marcher d'un air détaché jusqu'à une jardinière dans laquelle j'ai déposé une pince à linge avec un machin noir dessus, j'ai pris une photo et je suis repartie comme je suis venue, en sifflotant dans ma tête.

En voulant vous montrer mon dernier bidouillage, un col, j'ai réalisé que je n'avais jamais montré mes tentatives pour soigner ma névrose du cou gelé.

 

Je ne supporte pas d'avoir le cou déballé dès qu'il commence à faire froid car je suis frigorifiée. Je n'aime pas les écharpes parce qu'elles se dénouent ou se détendent et laissent passer l'air.

Alors j'ai fait des dizaines de tentatives pour me faire ou trouver le cache-col idéal qui tiendrait mon cou au chaud, ainsi que le haut du dos et de la poitrine.

 

- Deux bandes découpées dans un vieux pull, l'une bordée delaine poilue, l'autre décorée de perles et bouts de polaire (ma participation à un Mercredi Kitsch) fermées par une broche ou un bouton : trop juste, trop froid.

 

 

 

- Une écharpe de fleurs au crochet. Trop chaud pour l'été, pas assez pour l'hiver, un ouvrage à défaire.

 

- Un col au crochet trop ajouré et trop lâche, pareil, à défaire.

 

 - Un col en polaire coupé un peu trop juste, si je ferme le lien du bas, ça tire un peu et ça découvre la nuque. On approche quand même le modèle idéal, je le porte souvent le soir chez moi.

 

 - Mon dernier préféré, tout en récup. Le velours rose était un corsaire à ma fille, le noir noir en nid d'abeille était un t-shirt d'un de mes gamins. Le noir est très délavé, ça ne se voit pas sur la photo mais en vrai, ça fait vraiment vieux bout de t-shirt. Dommage car le modèle couvre plutôt bien.

 

- Le dernier, coupé dans un tshirt en dentelle et doublé dans une couverture en polaire : doux et chaud, j'adopte !!

 

Je changerai certaines photos, les 5 dernières ont été prises dans les mêmes conditions donc la luminosité était la même mais certaines sont vraiment troubles. J'avais mis l'appareil sur pied et activé le retardateur, je ne sais pas sur quoi il fait la mise au point quand j'arrive pour appuyer sur le déclencheur puis que je cavale prendre la pose.

Un bricolage que j'avais envie de tester depuis longtemps, la boule de ficelle.
On gonfle un ballon et on enroule dessus un fil trempé dans la colle.

Comme pour le papier mâché, au bout d'un moment ça m'agace parce que tout colle à mes doigts plutôt qu'au ballon.
Voilà le ballon imbibé de colle terminé, prêt pour quelques jours de séchage.


Et voilà ! Le ballon s'est tout dégonflé, il n'y a plus qu'à le retirer.
Il faudrait aussi enlever la pellicule de colle qui a séché, elle n'était pas prévue au programme. Bon, et j'en fais quoi, maintenant ?

Vous savez qu'on peut faire la même chose avec du chocolat ?
J'avais vu un magnifique oeuf dans la vitrine d'un chocolatier, il y a quelques années alors j'ai tenté le coup.
Même début, je gonfle un ballon. Ensuite, j'ai rempi une poche à douille (ou un sac à congélation percé dans un coin ?) de chocolat fondu. Et j'ai recouvert joyeusement le ballon de coulures de chocolat soigneusement entremêlées.

Et soudain, BAM ! le ballon a éclaté ! C'était certainement sous l'effet de la chaleur, ça a envoyé des virgules de chocolat PAR-TOUT dans la cuisine et sur moi. Non, je n'ai pas de photo. 

Maintenant que j'ai un four en état de marche, je peux refaire du plastique fou et je me suis bien amusée, ces derniers temps.

Voici mon dernier bidouillage avant cuisson :

En passant sur un blog, j'ai vu de jolis boutons et j'ai reproduit vite fait le motif sur un bout de papier. J'ai ensuite improvisé pour la mise en couleurs.

Le "D" au milieu,  c'est pour finir une chute, je n'aime pas jeter.  Ah oui, il est à l'envers parce que vous voyez là le côté mat, celui où on dessine.

Voici les rosaces en cours de cuisson, ça a l'air douloureux, non ?

Une des formes est restée collée, j'ai du la déplier avec des baguettes en bambou, il faut agir vite avant que le plastique ne refroidisse et sans se brûler. J'ai posé tout ça dans un plat à escargots parce que je voulais mes rosaces un peu bombées.

Et voilà après cuisson, la couleur s'est vraiment intensifiée.
La rosace de droite avec une sorte de fêlure, c'est celle qui était restée collée et que j'ai fait recuire pour bien la plaquer dans un des creux du plat, elle a dû souffrir un peu mais elle n'est pas cassée.


Hier, j'ai eu un gros coup de cafard alors je me suis forcée à sortir (je suis en congés). Pour me remonter le moral, j'ai voulu porter sur moi une de mes réalisations alors j'ai fait un collier vite fait : un lien crocheté en deux temps trois mouvements et une perle en fil de laiton qui traînait.

Le truc doré qui dépasse va être collé soigneusement mais je vais changer le montage, ça ne me plaît pas trop comme ça.

Ah oui, bilan de ma sortie remontage-de-moral : un pigeon s'est lâché sur le gilet que je portais sur les épaules et comme il était souillé, je l'ai saucissonné dans les bretelles de mon sac à dos. Eh bien je l'ai perdu ! (pas le pigeon, hein, mon gilet).

Mais le bilan de ma journée est positif, j'ai pu voir fonctionner une surjetteuse, ça confirme mon souhait de m'en offrir une, ça doit bien se trouver en occasion.